ANDY MERINTZ ◊ the world is mine

→ Prénoms : Andy Jean ; → Nom : Merintz ; → Âge : 24 ans ; → Nationalité : Anglaise ; → Orientation sexuelle : Hétérosexuelle ; → Civilité : Célibataire → Études/Métier : Gérante et propriétaire de l'Oakdale's Night Club avec sa soeur cadette, DJ, a quelques fois tourné en tant que danseuse pour des clips, anciennement serveuse au restaurant du Cuckoo Club de Londres, puis barmaid au Cielo à New York, et détentrice d'un BSc Business Management du King's College ; → A Oakdale depuis ? mai 2011 - soit très exactement dix mois ; → Groupe : Nasturtitum Lane ; → Avatar : Jessica Stam ;

Un passé déjà écrit

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2012, NASTURTIUM, OAKDALE, CALIFORNIE,
ETATS-UNIS D'AMERIQUE
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- NAEL !
- QUOI ?!
- Ou est-ce que t’as encore foutu ma veste, tu peux me dire ?
- C’est bon, pas la peine de beugler comme une grosse vache, elle est juste dans ma chambre.
- Je beugle parce que comme d’habitude, tu as dévalisé mes tiroirs. Je beugle parce que comme toujours, tu n’as rien branlé de la journée. Je beugle parce que ça fait deux jours que je te demande d’aller faire les courses alors que le frigo est complètement vide, mais même ça, j’imagine que je vais devoir me le taper toute seule ! Je t’ai fait confiance en te proposant cette affaire, et au final, t’es pas foutue de mettre la main à la pâte. Je travaille du lundi au dimanche, je me tue à la tâche, et mademoiselle fait sa feignasse et ne trouve rien de mieux à faire que de cancaner avec ses nouvelles amies et de fumer du shit à longueur de temps. J’en ai ma claque, Nael. Voilà pourquoi je beugle.
- Excuse-moi, mais de quoi tu parles, là, Andy ? On vit bien la même chose, toi et moi ? Je ne demande que ça, de faire quelque chose ! Si tu me laissais un peu plus de responsabilités dans « cette affaire » comme tu dis, au lieu de me reléguer au rang de femme de ménage, peut-être que là je serais disposée à t’aider comme il se doit.
- Je vais te tuer. Ca fait sept ans que je suis dans ce milieu et même moi j’ai encore des lacunes. Et toi tu crois que parce que t’étais la meilleure aux billes dans la cour de récré tu vas pouvoir apprendre en un tour de main toutes les ficelles du métier ? Je te signale qu’on a épuisé tout notre héritage là-dedans. On n’a pas le droit à l’erreur. Je te laisserai faire les choses les plus importantes plus tard, quand tu m’auras montré que t’as les épaules assez larges pour ça. Pour l’instant je vois que dalle, niet, nada. Même pas foutue de passer un coup de balai dans sa chambre et ça veut jouer les chefs d’entreprise…

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2005, TOTTENHAM, LONDRES, ANGLETERRE, ROYAUME-UNI
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« Alors bella comme ça il paraît qu’t’as réussi à décrocher ton bac ? » Le black la dévisage, l’air hagard, le joint entre les lèvres. Andy s’approche, s’engouffrant sous le porche de l’immeuble et claque une bise sonore sur les joues du colosse. « I’ paraît. » Son sourire illumine son visage camouflé sous une couche de fond de teint trop épaisse. Elle se moquerait plus tard de ce flagrant manque d’élégance, de ce besoin d’appliquer sur son faciès un masque si coloré. Le gars tire une latte épaisse sur son bédo. La fumée revient en plein visage de l’adolescente, ne manquant pas de lui décrocher une belle quinte de toux. « Putain, Dave, je t’ai déjà dit de pas me balancer ta merde en pleine gueule ! » Il sourit, prêtant à peine attention à ses paroles. « Qui croirait qu’y en a dans c’te cervelle d’piaf, avec le ramassis d’grossièretés qu’tu débites à la seconde hein ? » « Et qui croirait qu’tu connais la signification du mot « débites », j’te d’mande ? C’est que’que chose qu’vous vous envoyez souvent mutuellement, entre pseudos gangsters ? » Une main noire vient ébouriffer la chevelure blonde trop lisse de la gosse. Elle lève vers lui ses yeux clairs, hésitant encore entre la complicité et le dédain. Tout le monde connaissait la petite Andy, dans le coin. La gamine au rire strident qui se faisait pote avec tout le monde en un claquement de doigts, la p’tite du cinquième de la tour B qu’on aimait bien titiller un peu juste pour entendre ses vannes cinglantes. Elle commençait à s’faire jolie, les seins qui pointent, le p’tit minois, et tout le tralala. Mais personne ne touchait à Andy. Andy, elle avait tout le monde dans sa poche. « Et tu comptes faire quoi, après, graine de génie ? T’casser d’Tottenham la grande, dev’nir instit’, avocate ? J’te vois d’jà avec les lunettes, le chignon et le p’tit tailleur, d’la vraie bombe qui va nous faire tourner la tête des viocs pleins aux as. » Il ne croyait pas si bien dire. Dans la tête de l’enfant, des rêves de fuite, des envies d’évasion. Prendre l’avion, se barrer, ne jamais se retourner. Elle songe réussite, ascension sociale, strass et paillettes. Elle songe célébrité, celle qui est mielleuse et superficielle, certainement pas l’intellectuelle. Et pourtant. Dans son sac, la lettre qui lui promet de la hauteur. La lettre qui lui susurre à l’oreille l’air de la businesswoman accomplie. « J’ai été acceptée au King’s College. » Le mec en face se met à se tordre de rire. L’expression est juste : le moindre de ses traits se déforme, s’alliant pour rire en cœur de ce qu’il croit être une blague. « Allez, déconne pas. » « J’déconne pas. » Il la sonde d’un regard curieux. Il a cessé de cumuler les taffes empoisonnées. Comme une once de respect qui apparaît entre les plis de son front, mêlée à une bonne dose d’incompréhension. Une nana de ce bidonville crasseux qui atterrit au King’s College ? Sacrilège. « Viens là poussinette, viens que j't’embrasse. La gamine Merintz va aller poser son gros cul sur les bancs de l’élite ! »

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JUILLET 2009, CUCKOO CLUB, LONDRES, ANGLETERRE, ROYAUME-UNI
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Samedi soir. Du délire. Eva Longoria qui s’est pointée dans la soirée. Les clients qui traînent en sachant qu’ils finiront la soirée plus ici-même, les discussions qui s’éternisent. Les derniers d’entre eux, sapés sur leur trente-et-un, étalant du fric en bons fils à papa, partent sur les coups de deux heures et demie, après avoir cherché une dernière fois à récupérer le numéro d’Andy. Garder le sourire, toujours, quand elle rêverait de les envoyer se faire foutre. Lorsque leurs silhouettes disparaissent, la demoiselle mime l’épuisement à l’intention de son collègue, se laissant tomber sur le siège moelleux, la langue pendouillant à demi de sa bouche. Il éclate de rire alors qu’elle se donne en spectacle. Cette habitude que beaucoup pourraient décrier lui a valu de nombreux avantages, et surtout, de nombreuses connaissances. « Ils t’ont usé ceux-là Andy ! » « M’en parle pas ! T’as vu Jenna ? JENNAAAAA !!! » La concernée sort de la réserve, cigarette à la main. « Qu’est-ce que tu veux grognasse ? » « Y a moyen que tu me remplaces jeudi soir ? » La bimbo réfléchit quelques secondes avant de dodeliner de la tête. « Ouais, ça devrait le faire, pourquoi ? » Un sourire énigmatique apparaît sur le visage de la blondinette. « Je vais faire mon premier miiiix ! » Yeux exorbités, mine qui s’illumine. La dénommée Jenna s’avance, portée par l’excitation, les bras grands ouverts, pendant qu’Andy se redresse. « C’est GENIAL ! C’est où alors ?! » Andy hoche les épaules. « Au Studio Valbonne. Faut bien commencer quelque part. » Un claquement de langue se fait entendre. C’est Jenna qui désapprouve. « Chérie, avec tous les contacts que t’as, tu peux m’expliquer ce que tu vas foutre là-bas ? » Le visage d’Andy se renferme. C’est le stress qui commence à monter, qui ressurgit par vagues, qui lui fait tourner la tête. « Je préfère commencer doucement, me faire un peu la main. Tu sais ce que ça voudrait dire me planter dans ce milieu… » Jenna approche sa main du visage d’Andy et place une de ses mèches dorées derrière son oreille. « T’as raison, fait comme tu le sens. Mais je sais que tu cartonneras. » La demoiselle n’en était pas si sûre. Elle avait appris, à force de fréquenter les hauts lieux du clubbing, que ceux qui les fréquentaient étaient des plus impitoyables. « Tu ne m’as pas dit, tu t’es décidée ? Tu passes en master à la rentrée prochaine alors ? » Merintz grimace. « Non. C’est bon, j’en peux plus. Ce que je faisais, ça me gavait. Les études, c’est pas fait pour moi, j’ai déjà tiré mon temps, et plus que ça encore. » « Tu comptes faire quoi alors ? » « Je vais travailler une année de plus ici à temps plein, mettre un peu de côté, travailler mes sons, et d’ici peu j’espère, je me casse. Mon grand-père vit à New York et est pas en super forme en ce moment. Il est tout seul, ça m’embête. Je crois que je vais aller passer un petit moment là-bas. »

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EN DEHORS DE L’ESPACE-TEMPS
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Les gens me regardent et ne voient rien de plus qu’une enveloppe superficielle. Je suis pour eux semblable à la fille qui s’asticote contre la barre pendant que David Guetta fait hurler ses platines. Aux jeunettes fardées qu’on voit aux bras des vieux croulants, attendant que tombent les billets. Ils se figurent la fille qui rit, enfonçant ses talons de treize centimètres dans la terre de l’insouciance, puisant sur son inépuisable compte en banque. Il y a autant de vérités que de mensonges sur ce qu’il se raconte à mon sujet. Je suis bel et bien la nana que vous haïssez, aux airs de pétasses brushées-manucurées-fardées. Je suis également cette fille, fréquentant toutes les partys, faisant crisser ses ongles sur le marbre des toilettes, revérifiant son maquillage, piaillant auprès de ses copines qui l’égalent, jouant au dindon quand l’amusement la tient. Je l’admets, vous avez raison, flagellez-moi. Jalousie du bas peuple décriant une élite. Ne vous faites pas d’illusions : elle ne disparaîtra jamais. La notion d’égalité transporte les âmes, mais demeure idéal intouchable. Les hommes ont soif de pouvoir et de supériorité ; jamais vous ne pourrez faire taire ces désirs qui embrasent bien des cœurs, nourrissent l’ambition des mécréants. Pour tout cela, je plaide coupable. J'ai préféré cesser de penser. Je me suis réfugiée dans le douillet cocon de l'insouciance. C'était le seul moyen de continuer à respirer. Mais j’ai gagné ma place. Toutes les choses que l’on peut m’envier ou moquer sont le fruit d’un effort. Et contrairement aux personnes qui m’avoisinent, je ne me les suis pas offerts avec les diamants de ma mère.

Et toi alors, tu es qui ? Dits nous tout !

→ Prénoms : Nina ; → Pseudo : Ungod.; → Âge : 20 ans ; → Pays/Régions : Paris la belle ; → Comment tu as atterri là ? : via Bazzart ; → fréquence de connexion : a priori régulière et fréquente ; → Un commentaire ? : j'ai déjà tout dit, ce forum est bluffant, j'adore le système des points qui rajoute du piment, et j'ai hâte de voir ce qui va en être fait ;

→ Bon comme tu as à tes pieds un staff trop mignon, on va te filer un coup de main pour vite te faire au forum et à son fonctionnement. Le forum est basé sur un système de points particulier, il est donc primordial de jeter un coup d’œil à la liste des points . Ensuite, toujours par rapport à ses points tu dois créer une fiche pour pouvoir les gérer convenablement. créer ta fiche "rapport de points" . ATTENTION. Tu peux gagner des points mais aussi en perdre. Tu peux venir réclamer des points où bien dénoncer quelqu'un qui doit en perdre. Pour ça, c'est par ici .Ensuite tu as les inconditionnels liens que tu peux trouver et/ou construire en te créant là aussi une fiche. créer ta fiche liens . Et puis si tu ne trouves pas tout à fait ton bonheur avec les liens qui te sont proposés, tu peux créer un scénario, voir plus, surtout pour te faire une famille. faire un scénario. Bon ben après je crois que tu connais le discours. On te souhaite un bon jeux parmi nous...n'ai aucune pitié pour les autres ! mouahahah. Faits de ta vie un rêve....ou un cauchemar. A toi de voir. et si tu as des questions, c'est par là cette fois.
Une dernière chose, pour faciliter l'organisation (et notre travail) pourrais tu compléter le code suivant pour le bottin et le poster à la suite de ce message s'il te plait ? Merci d'avance.
A très vite.

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