|  Sujet: Re: ZADIG ★ « Sûr l'Enfer c'est les autres et l'Enfer c'est t'aimer. »  Mer 14 Mar - 20:48 | |
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Je crois que le seul moment ou j'ai vraiment du connaître et aimer ma famille, c'était à ma naissance, ce beau soir de matin 1987 à Paris, jusqu'à ce que j'apprenne à parler et marcher, et alors là depuis, c'est foutu. On va dire poliment que ma famille est très traditionnelle et patriotique. Elle veut que tous les hommes aillent défendre leur pays pendant que les femmes s'occupent de la maison et des gosses, qu'on soit tous un peu abrutis par le sang et des bêtes sanguinaires sans coeur, ainsi que totalement moutons a tout ce qu'on leur dit. Il est aussi bon de préciser que mon père, ce lâche, m'abandonnait dès mes cinq ans pour s'en aller gambader avec une mannequin française sur Los Angeles. Je fus donc élevé par mon grand père, et bien que j'avais une mère quelques peu "poule", celle ci fut asservi par l'idéologie militariste de mon grand père maternel, figure d'autorité à ses yeux. Une mère assez absente dans mon éducation, mais qui me couvrait de présents. Alors, il faut dire que dès mon plus jeune âge, mon grand père me bourrait le crâne avec sa doctrine patriotique sur le fait qu'il faut devenir soldat, servir et mourir pour sa nation et tout ces autres futilités de guerre. Lorsque que j'avais environ 10-12ans, après l'école primaire, pendant tout l'été, ils m'envoyait dans un espèce de camp de scout avec l'esprit militaire et de combat puissance milles. J'étais choqué de rencontrer des gens en théorie de mon âge s'assouvir ainsi aux obligations injuste de leur parents. Je n'avais donc aucun ami, ne serait ce que connaissance avec qui parler de football, ou n'importe quel sujet universel masculin. Cependant, la solitude ne me dérangeait pas. Ce qui me dérangeait le plus, c'est qu'en plus d'être ici par obligation, on me donne encore des ordres sur ce que je devais faire et ne pas faire, l'esprit militaire en lui même donc. J'avais beau faire mon lit ou ranger mes affaires comme n'importe qui, il y a toujours un truc qui n'allait pas. Et il fallait que l'espèce de leader de la bande de scout, Daniel m'embête tout le temps et me dénonce tout le temps pour que je me prenne des raclés, pompes et punitions. Un jour, nous étions allés faire un atelier de chasse à poulets dans une petite ferme isolé de la campagne anglaise. Il fallait tirer avec de boules de couleur sur tout les poulets qui passaient et celui qui avait tiré sur le plus de poulets (un nombre importants de poulets ayant sa couleur à lui) gagnait un prix. Etant donné que jusqu'ici je ne trouvais pas de vrai moyens de me venger de cette semaine de supplice sans me prendre des coups, j'ai décidé de me révolter à ma façon. Lors du jeu, j'ai foncé volontairement dans Daniel pour échanger son fusil avec le mien. Ensuite, je me suis caché parmi les nombreuses bottes de foin installés pour l'occasion de l'atelier, et j'ai mitraillé de ma cachette les deux principaux responsables de cette "colonie de vacances" . J'ai ensuite pris les jambes à mon cou pour reprendre l'atelier. Ce dernier fut immédiatement arrêté, et ainsi, lorsqu'ils prirent les fusils de chacun, les mélangeant au passage et tirant à terre, la couleur qu'il avait attribué a chacun au début du jeu dévoilerait le coupable. Il se trouve que la couleur bleu, soit la mienne était la bonne, et que son fusil appartenait réellement à cet imbécile de Daniel. Le jeune homme avait beau se justifier, il fut renvoyé et roué de coups également. Ma façon de montrer mon petit "fuck" à la guerre et aux leaders qui se croient tout permis.
De plus, j'étais pas un élève modèle à l'école. En effet, il faut dire que je suis quelqu'un d'assez impulsif, anticonformiste et parfois un peu rebelle. On me collait l'étiquette de "l'antipathique" au lycée et même si c'était pas forcément faux, j'aimais pas cette étiquette, et comme un con, j'utilisais mes poings, ou des insultes pour me faire entendre. J'ai eu quelques amis, mais souvent, mais j'étais assez évasif et froid, je les trouvais tous con pour la plupart. J'avais pas envie que les gens voient vraiment ce que je suis : un soumis à sa famille, d'assez fragile et renfermé, et rempli de remords face à la perte d'un être cher. Puis, je me suis dit qu'il ne valait mieux pas qu'il s'attache à un mec aussi tordu que moi, qu'ils finiraient par en souffrir alors qu'il fallait autant les faire dégager avant qu'ils ne s'attachent par on-ne-sait-quel-miracle à moi. En plus, même si j'aimais les études, je me suis jamais senti bien dans le moule de l'école. Les filles ne m'intéressaient pas, elles étaient toutes sottes et creuses, les garçons étaient remplis d'amour propre et de fierté masculine, abrutis par le sport et les belles filles. Moi ce que j'aime, c'était la musique, jouer des accords, écouter en boucle des chansons qui changent totalement votre vision de la vie, Je voulais montrer au monde entier et surtout à mon grand père, que je pouvais être quelqu'un d'important sans pour autant tuer tout ce qui bouge. Aussi j'ai commencé à mentir à mes parents, bien que ces mots m'écorchaient souvent la bouche lorsqu'ils me parlaient de la guerre et de ses mérites. Pour moi qui suis quelqu'un de très franc, devenir si indifférent, impassible et menteur fut tout un challenge et l'exercice de toute une vie. Parfois j'acquiésais à leurs remarques, leur faisait des compliments, avec de beaux sourires hypocrites. Ainsi, dès que j'ai pu en avoir l'occasion, c'est à dire à l'âge de 21ans, j'ai pris mes clics et mes clacs, et je me suis pris une maison simple et fonctionnel seul dans Oakdale étant donné que j'avais fini ma prépa' aux grandes écoles de psychologies, principal prétexte que j'avais trouvé afin d'éviter le service militaire. Apprenant mon soudain départ, étant donné que j'avais un peu filé à l'anglaise, mon grand père renié depuis, comprenant que tout ce temps je leur avais menti, et que finalement, je ne ferais jamais son satané service militaire et guerre, et continue aujourd'hui a m'envoyer des lettres assassines sur mon choix, le fait que je n'y arriverai jamais, qu'il ne fallait pas que je compte sur lui pour réparer mes "bêtises de petit enfants" plus tard... Je suis quelqu'un de très indépendant. J'ai jamais vraiment eu besoin d'eux auparavant et c'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Mon père est mort cette même année d'une crise cardiaque ou d'une overdose, enfin je ne sais quel autre connerie du show-biz et bizarrement, m'a légué une partie de sa fortune. Fortune donc, que maintenant majeur et célibataire, j'ai utilisé à bon escient. Je l'ai en effet investi dans des études d'une grande école de psychologie à Oakdale, et aujourd'hui, je suis dans ma dernière année pour acquérir le Master. Pourquoi Oakdale ? Ma Suzon me manquait bien trop.
Suzie était intrépide, dynamique, souvent bitchy et calculatrice, fêtarde, impulsive, vaniteuse, épicurienne et solitaire. J'étais moi, Zadig, Impulsif - Courageux - Patient - Attachant - Arrogant - Séducteur - Opportuniste - Narcissique - Manipulateur - Méprisable - Imprévisible bref. C'est comme si Dieu avait crée une forte unicité dans une seule entité, pour ensuite la séparer en deux êtres distincts. Lors de notre première rencontre, on avait probablement huit ans, et même à cet âge là, l'opposition était déjà forte. Quand n'importe quel gosse banal aurait accepté avec joie de jouer avec moi au bac à sable alors que je comptais lui piquer son râteau et sa pelle, gamin souriant et plutôt mignon, Suzie, elle, elle commençait déjà à négocier et anticiper. Elle avait toujours été ainsi calculatrice et ambitieuse, tout comme moi. Ainsi, aucune personne censée ne nous aurait donné une seule chance de devenir amis, ou encore plus improbables meilleurs amis. Et pourtant, nous avons eu le don de déjouer tous les pronostics de chacun qui ont essayés de se mettre en travers notre amitié, ou de notre relation appelez le comme vous le voulez. Nous avions cette espèce de complémentarité tout simplement incroyable et presque surnaturelle, accompagné forcément d'une forte fusionnalité mais de violentes disputes, que cela soit pour qui aurait le premier crayon de couleur rouge, à celui qui gagnerait le plus de billes dans la cour. Quand Suzie s'énervait, j'étais le seul à pouvoir la calmer ; quand je racontais une blague pas drôle, Suzie était la seule à rire; quand Suzie avait des bonnes notes en Maths, j'en avais aussi ; quand je me faisais entuber par quelqu'un, Suzie me vengeait ; quand je prenais du coca, Suzie rajoutait la vodka et moi l'inverse ; quand Suzie prenait des pâtes, je rajoutais le gruyère ; quand Suzie commençait une phrase, je pouvais la finir instinctivement etc.. Nos opposés se sont toujours parfaitement emboîtés depuis notre première rencontre, de façon à ce que nous ayons toujours eu besoin de l'autre, comme si nous ne formions qu'un. De nombreuses personnes se sont toujours interrogés sur la nature de notre vraie relation, car oui forcément, ils pensaient tous que nous étions un couple, en dépit de nos réponses négatives. Bien entendu, j'aimais plus qu'avec d'autres filles la façon dont Suzie passait parfois son bras autour de mon épaule, la voix de Suzie absolument envoûtante, mais c'était le genre de choses que je gardais absolument et strictement pour moi. Je n'en souhaitais pas en parler car les gens sont cruels et jaloux. Ils font tous pour briser vos histoires les plus personnelles afin d'être par la suite satisfaits de vous voir définitivement seuls comme eux le sont. Avec elle, j'avais pas besoin de parachute. J'étais comme imprégné d'elle partout, jusqu'au cul de ma trousse de classe. Et on pensait qu'on pourrait vivre éternellement ainsi, entre Paris et Oakdale entre les buveries, nos conneries, nos délires, le lycée avec notre éternelle devise "It's you and me babe, it's always gonna be you and me" . On a eu tort.
Elle était là, beauté incandescente, ses cheveux blonds ébourrifés, Suzie Ô créature sournoise et tortueuse. C'que j'étais con bordel. Pourquoi j'étais venu ici? Je me demandais pourquoi du jour au lendemain, j'étais allé sur le Net acheter mes putains de billets pour venir ici, à Oakdale, pour voir Suzie, et tout lui déballer car j'pouvais plus tenir. Cet amour non consumé que j'éprouvais pour la jeune femme était entrain de me buter avec la distance et le fait qu'elle ne semble ne rien voir quand j'avais l'impression - et je me détestais pour cela - d'avoir écrit partout sur mon visage que je l'aimais d'une folie la plus malsaine possible. J'étais actuellement venu comme une putain de fleur bleu que l'on voit dans les soap teens américains, que l'on admire pendant quelques secondes avant de se foutre royalement de leur gueules d'être aussi pathétique et de faire dans "l'angélisme". J'avais emballé mes affaires dans une valise, j'avais passé un test, j'avais décidé de m'installer ici, et bien que la ville semblait sympa et l'école de psycho' aussi, y'a pas à dire que la clé de voûte de ce projet c'était bien entendu Suzie. Comme l'aurait dit le schizophrénique Tyler Durden dans Fight Club Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack ou plutôt de Suzie dans mon cas. J'étais donc là, tout pimpant comme un amoureux transi prêt à faire son Romeo pour sa Juliette au balcon, à l'autre jeune homme avec lequel elle semblait avoir une bonne partie de jambes en l'air et d'y prendre son pied près. Motherfucker. Voilà le nom qui m'est resté pendant plusieurs jours dans la bouche quand j'ai vu ce cirque et que j'ai réalisé toute ma connerie. Bien entendu, j'ai toujours dit auprès de cette dernière que j'étais venu car c'était un peu ma "seconde maison" - quelle niaiserie - ici et que le climat était sympa, que la fac était cool machin, non merci de lui dire EVER mes sentiments après ce que j'ai pu voir, de voir que j'étais probablement le seul à m'être peut-être fait trop d'illusions, moi qui suis pourtant d'habitude royalement je m'en foutiste. Nobody breaks my heart, c'est ce que j'avais l'habitude de dire jusqu'à Suzie. Alors maintenant, c'est moi qui vais lui briser le coeur. J'appelle à la barre Dehla mesdemoiselles messieurs, que le procès commence. |
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| | Sujet: Re: ZADIG ★ « Sûr l'Enfer c'est les autres et l'Enfer c'est t'aimer. » Jeu 15 Mar - 18:00 | |
| Magnifique fiche, je l'ai réellement dévoré ! Je te valide
Je te rajoute le nom.   ❝ Ta validation.- - - - - - - - - - - - - - - - - → Bon comme tu as à tes pieds un staff trop mignon, on va te filer un coup de main pour vite te faire au forum et à son fonctionnement. Le forum est basé sur un système de points particulier, il est donc primordial de jeter un coup d’œil à la liste des points . Ensuite, toujours par rapport à ses points tu dois créer une fiche pour pouvoir les gérer convenablement. créer ta fiche "rapport de points" . ATTENTION. Tu peux gagner des points mais aussi en perdre. Tu peux venir réclamer des points où bien dénoncer quelqu'un qui doit en perdre. Pour ça, c'est par ici .Ensuite tu as les inconditionnels liens que tu peux trouver et/ou construire en te créant là aussi une fiche. créer ta fiche liens . Et puis si tu ne trouves pas tout à fait ton bonheur avec les liens qui te sont proposés, tu peux créer un scénario, voir plus, surtout pour te faire une famille. faire un scénario. Bon ben après je crois que tu connais le discours. On te souhaite un bon jeux parmi nous...n'ai aucune pitié pour les autres ! mouahahah. Faits de ta vie un rêve....ou un cauchemar. A toi de voir. et si tu as des questions, c'est par là cette fois.
Une dernière chose, pour faciliter l'organisation (et notre travail) pourrais tu compléter le code suivant pour le bottin et le poster à la suite de ce message s'il te plait ? Merci d'avance.
A très vite. 
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, je pouvais pas espérer mieux ! 
il a l'air très seks sinon. 
