↪ so when you're near me, darling can't you hear me ?

→ Prénoms : Candice, seule marque flagrante de l'origine française de ma mère. souvent diminué et anglicisé par 'Candy', surnom sucré et mignon. je ne laisse pas tout le monde m'appeler comme ça par contre, c'est personnel. puis Lesley, par convention, parce qu'un enfant sans second prénom, ça n'est pas normal, ça se fait regarder bizarrement. mais on n'en use jamais, il figure sur mon passeport et mon certificat de naissance mais personne ne le connais. ; → Nom : Walker. nom banal, américain, presque fréquent, obtenu de mon père. mais c'est désormais mon nom à moi, et même si dans mes plus jeunes années, j'aurais volontiers échangé avec mes copines ou pris celui de ma mère, désormais, je n'en changerais plus sous aucun prétexte. d'autant qu'il rend honneur à mon défunt père, tout comme mon prénom fait mémoire à feu ma mère. ; → Âge : ici ; → Nationalité : américaine, par naissance et d'héritage de mon père, et française, grâce à ma mère. native d'oakdale plus précisément, tout comme mon père et ses parents avant lui. quant à ma mère, elle est née à Toulouse et a vécu à Paris. ; → Orientation sexuelle : hétérosexuelle. dans tous les cas, je n'aurais ni le temps ni le loisir d'être attirée par une fille. j'ai déjà assez de problème avec les garçons côté coeur, merci bonsoir. ; → Civilité : fiancée à un homme parfait, beau et riche que je pensais aimer. mais le retour d'une proche connaissance d'enfance m'ouvre les yeux malgré moi sur ce supposé amour. ; → Études/Métier : ici ; → A Oakdale depuis ? je suis née à Oakdale et y suis restée toute ma vie. je ne songe pas non plus à quitter l'endroit lorsque je serai plus vieille, mais ce n'est pas non plus totalement exclu. et puis, c'est sans compter les voyages à travers le pays et le monde, bien entendu, qui restent essentiels et qui ont vallonné mon passé. ; → Groupe : water lily lane. ;

Un passé déjà écrit

→ « Al' peut venir ? » Mes parents se figèrent dans leurs préparatifs. Nous avions un dîner important, d'après papa, où il y aurait plein de gens importants. Moi j'aimais pas les gens importants, c'étaient toujours des grandes personnes qui me disaient bonjour et me regardaient plus du reste de la soirée. Je passais toujours le temps avec Skyler, mais il fallait qu'on se tienne bien alors c'était pas amusant. Si Aladdin il venait, j'étais sûre qu'il trouverait quelque chose de bien à faire ! « Il n'en est pas question. C'est une soirée privée, on n'invite pas n'importe qui à venir, surtout pas les enfants des autres. » Le ton était doux, mais quelques choses dans les mots ou dans le drôle de sourire crispé de ma mère me faisait peur. Je pensai à riposter, mais cette froideur apparente m'en empêcha. « Allez, montes dans la voiture ma jolie. » Je montai docilement dans le véhicule et regardai avec insistance la maison en face de la nôtre. À l'une des fenêtres apparut enfin le visage de mon ami. J'aurais préféré rester à la maison et aller chez Al' jouer sur la mezzanine, ou dans le jardin. L'automobile démarra et bientôt le petit visage à la fenêtre avait disparu. La voiture s'engagea finalement dans une grande allée. La maison était immense, et mes parents n'arrêtaient pas de dire que ça leur manquaient, tous ces meubles, ces tableaux et ces grandes pièces. Maman disait qu'ils n'auraient pas dû y renoncer, que ce n'était pas ça qui aurait changé notre goût pour l'argent. Papa commençait à devenir tout rouge, et ça c'était toujours très, très mauvais signe comme disait maman. À ce moment-là, un monsieur très bien habillé vint et commença à parler avec papa. Je me tournai vers Skyler et lui dit, tout naturellement : « Tu viens Sky, on va jouer au salon. » Visiblement, ça ne plus pas à papa, parce qu'il était plus rouge que jamais. Il cria qu'on ne jouait pas chez les gens, et le monsieur bien habillé lui dit qu'il n'y avait rien de mal, mais papa n'était pas d'accord. Pendant qu'il parlait très fort au monsieur, je pris la main de Skyler et l'emmenai au salon.

→ « Tu veux bien me dire ce que tu fais Superman ? » Les mains du jeune homme qui, depuis un moment déjà, se baladaient sur mes hanches commençaient à être un peu trop aventureuses. Mon chuchotement dans le creux de sa nuque sembla répandre un petit frisson le long de son dos. « C'est pas le moment triple idiot ! Faut que tu partes et vite ! » Al' ne se calma pas pour autant. Un sourire s'afficha sur ses lèvres, qui n'augurait rien de bon. « Sinon quoi ? » « Sinon c'est mon père qui va te priver de toute virilité et te la rendre une fois marinée. » Il leva les yeux vers moi, un sourcil levé. « Sérieusement, s'il entre dans cette pièce maintenant, il te castre direct. » Son rire sceptique résonna tout bas, mais il retira néanmoins ses mains. Un sentiment mélangeant le triomphe et le soulagement m'envahit et je lui offrit un grand sourire vainqueur. « Je me reprendrai, tu peux me croire là-dessus Princesse ! » Alors qu'il sortait par la fenêtre de ma chambre, je saisis sa main et, l'attirant au plus près de moi, je regardai ses lèvres avec insistance avant de lâcher : « J'y compte bien ... » Son visage s'approcha dangereusement du mien, et au moment où ils se frôlèrent, je le poussai dehors. « À demain ! Fais de beaux rêves. » Je lui souris en me mordillant la lèvre, penchée vers l'avant sur l'appui-fenêtre, avant de fermer les volets d'un geste. Je sortis ensuite de ma chambre, me servant un verre de jus à la cuisine. « Est-ce que c'est le fils Torrez là-bas ? » Mon père regardait par la fenêtre avec une moue dégoûtée accrochée au visage. Je continuai de me verser mon jus sans lever le regard. « Lequel ? » « Cet Aladdin. » Le dédain suintait dans sa voix. Je levai le regard innocemment, regardant par la fenêtre à mon tour. Effectivement, Aladdin traversait le jardin de la maison d'en face pour rentrer chez lui. Évidemment, puisqu'il venait de quitter. « Oui, c'est bien lui. » Je pris une gorgée de jus. « Candice, écoute-moi bien. Je sais que tu as été plutôt proche de lui quand tu étais plus jeune, mais il est hors de question que tu côtoies des gens comme lui. Ils ne sont pas de ta classe et ne te valent pas. » J'eus de la difficulté à avaler ma gorgée. Mon père chercha mon regard, mais je le fuis délibérément, regardant fixement le sol. Cela parut l'énerver. « Candice, je suis sérieux. Est-ce que tu m'as bien compris ? Ces gens-là ont peu d'argent et un futur instable. Toi, tu es promise à un avenir brillant où tu ne manqueras de rien. Tu ne fais pas partie de cette classe d'ouvriers et tu ne dois absolument pas t'y mêler. » Je redressai vivement la tête et le regardai directement au fond des prunelles. « Pourquoi est-ce qu'on vit ici, papa ? Pourquoi est-ce que tu veux pas qu'on vive dans une grande belle maison avec plein de voisins richissimes ? » « Candice, surveille ton langage ! Tu es une fille de bonne famille et je ne tolérerai pas que ... » « Non, papa, maintenant c'est moi qui parle. Quand j'étais petite, tu me montrais les gosses de riches et tu me disais que c'était pour pas que je devienne une enfant pourrie-gâtée qu'on habitait en banlieue de classe moyenne, comme tout l'monde. Ces gens-là comme tu les appelle, c'est grâce à eux que je suis pas devenue un de ces enfants-rois. Et maintenant je devrais arrêter complètement de leur parler ? Maintenant, ils sont mes amis, mes connaissances, c'est tout mon entourage qu'il faudrait que je change si tu veux que j'arrête de les 'côtoyer', et même déménager changerait rien à ça. Je vais côtoyer qui je veux, c'est pas toi qui va gérer ma vie ! » « Qu'est-ce qu'il se passe ici ? » Je ne m'étais pas rendue compte que j'avais élevé la voix. Ma mère avait fait irruption dans le salon, inquiète de la situation. Mon père se leva, furieux, tout rouge, et quitta la pièce en trombe. « Ta fille a oublié qui elle est, et elle ne sait plus parler ! »

→ « Al', je sais que tu veux prouver à mon père que tu vaux quelque chose ... mais il n'y aurait pas un autre moyen que partir ? C'est long, des études ... » Son sourire se voulait rassurant, mais je n'avais pas envie qu'il parte. Je voulais qu'il reste ici, avec moi, qu'on s'aime simplement, maintenant. Pas plus tard. Je voulais vivre avec lui, me fiancer même. Mais son départ brisait quelque chose dans notre relation. Tout avait toujours parut simple, minime, surmontable ... Mais quelque chose clochait dans cette séparation. « Tinquiète, Princesse, quand je reviendrai, je serai tout à toi. » Je pris une mine offusquée. « Parce que tu ne l'es pas encore peut-être ? » Je ris un peu, mais le problème subsistait dans un coin de mon esprit. « Sérieusement, tu veux vraiment partir ? Peut-être que ton diplôme ne va même pas aider à notre cause ... Pour mon père, qui n'est pas riche ne vaut pas la peine ... » « Il sera bien obligé de reconnaître que je suis bien mieux que ce qu'il s'était imaginé. Plus rien ne sera entre nous quand il aura compris ça ! » Plus rien entre nous ... C'était tout de même tentant. Je souris, l'esprit encore torturé. « Reviens vite alors. » Son sourire fut comme un petit soleil : étincelant. « Dès que je peux. » Je m'appuyai contre lui et enroulai mes bras autour de son torse. Relevant le visage vers lui, je lui tirai la langue pour le rassurer. J'étais toujours la bonne vieille Candice, tout de même. Il s'empara de mes lèvres une dernière fois avant de partir pour New York. Je n'allais pas le voir pendant au moins deux ans, et je pressentais très mal cette absence.

→ Hagarde, je me tirai une chaise juste à temps, mes jambes lâchant soudain sous moi. Le policier restait debout gauchement dans le hall d'entrée, visiblement incommodé. « Je suis là ! Qu'est-ce qui se passe ? Candy ?! » Skyler s'agenouilla près de moi. « Il y a un problème ? Ce n'est pas Al au moins ? » Ma vue s'embrouilla à travers les innombrables larmes qui envahissaient mes yeux. Je baissai la tête, regardai le visage inquiet de ma soeur. « Sky ... C'est papa et maman ... » Les sanglots me prirent et je portai ma main à ma bouche devant l'horreur de la situation. Je n'avais pas pleuré une fois depuis le départ d'Al deux mois plus tôt. Skyler sembla comprendre que c'était quelque chose d'encore plus grave. Elle se tourna désespérément vers le policier qui regardait avec passion notre plancher. « Monsieur ? Qu'est-ce que c'est ? » « Vos parents ont eu un accident d'automobile. Je suis désolé. » Elle sembla vouloir fuir une vision horrible en fermant les yeux le plus fort qu'elle pouvait. Peut-être voulait-elle retenir les larmes un moment de plus. Elle chercha mon regard avec des yeux d'animal pris dans un piège. « Candice ... Dis-moi que ... qu'ils ne sont pas ... » Je ne réussis qu'à hocher la tête de haut en bas, reniflant lamentablement. Elle s'écroula sur moi, touchée au coeur, éclatant en sanglot. Nos parents étaient morts. Ils ne reviendraient pas le soir, ne nous prépareraient pas à manger et ne nous reprocheraient pas de parler comme des gens de la rue. Je pris Skyler dans mes bras et la serrai tout contre moi. Mes larmes glissèrent sur ses cheveux. Avec elles, sans que je le sache, le souvenir du retour d'Al sembla me quitter. Plus rien n'importait désormais, excepté le futur, et il se déroulerait sans lui puisqu'il ne serait pas là. Sans que je le veuille, la mort de mes parents sembla effacer le départ de mon ami et l'enterrer au plus profond sous mes problèmes.

→ « Arrête, arrête ! Je dois aller travailler maintenant. » Les années avaient passé et j'avais repris la tête de la marque de cosmétique de ma mère. Cela faisait trois ans maintenant, mais la blessure se faisait encore bien sentir. « Tout le monde n'est pas M. Parfait et certaines personnes ont besoin de travailler ! » fis-je en riant. « Je ne suis pas M. Parfait ! Tu as toujours dit toi-même que je fumait beaucoup trop. » Sur ces mots, il souffla une bouffée de fumée. « C'est un fait indéniable, mais en-dehors de ça, tu n'as pas beaucoup de défauts ... » Je me sentais gagnée par sa désinvolture. Je glissais doucement vers son état de bonheur libre. Mais il fallait tout de même que je parte travailler. « C'est faux ! Tu sais très bien que je suis une homme très, très jaloux ... » Je souris face à son air. Je me penchais vers lui et l'embrassai. « Montre moi encore la bague. » Je levai les yeux au ciel. « C'est toi qui me l'a offerte je te rappelle, tu n'as pas eu assez de temps pour la regarder ? » « Si. Mais ce n'est pas la bague qui importe, c'est son message. Et c'est la preuve que tu as bien dit oui. » « Et je le dirais encore si je le devais. » « Je t'aime Candy. » Je souris, une chaleur s'échappant dans ma poitrine. « Je t'aime aussi ... mais je dois vraiment, vraiment partir ! À ce soir ! » Il cueillit un baiser rapide sur mes lèvres alors que je sortais vêtue d'un tailleur Chanel et portant des stilettos Louboutin au pieds. Le métier exigeait la tenue.

→ « Candy ? Je peux te déranger un peu ? » Je détournai le regard du mannequin qui devait être l'objet de notre publicité pour un nouveau rouge à lèvres. Skyler semblait quelque peu mal à l'aise, mais ses joues rosies prouvaient qu'elle était en fait joyeusement excitée. « Bien sûr. » Je marchai jusqu'à ma chaise quelques pas plus loin, donnai quelques indications au photographe et me retournai vers elle avec un sourire. « Qu'est-ce qu'il y a ? » « Tu te souviens d'Aladdin ? » Sans le vouloir, mes mains ses crispèrent sur ma chaise. Aladdin. Je forçai un sourire. « Bien sûr. » Elle sembla se détendre un peu alors qu'elle prenait une inspiration. « Il est de retour à Oakdale. Depuis quelques temps en fait. » Je remerciai le destin de m'être assise. Si j'avais été debout, il n'y avait aucun doute que je serais tombée de haut. Bien sûr, sur des talons de dix centimètres ... « Pourquoi j'étais pas au courant ? Comment c'est même possible ? » Elle haussa les épaules. « Je ne sais pas. Je l'ai revu, moi. » Elle sembla hésiter. « Plusieurs fois. » Je rejetai mes cheveux vers l'arrière d'un mouvement sec avec un rictus. J'avais peur, soudain. Je n'avais presque plus pensé à Al depuis son départ, encore moins après mes fiançailles. Son retour me mettait mal à l'aise. Il était parti pour pouvoir être avec moi, à la base. « Candice ... » Elle baissa les yeux, se triturant les mains. Lorsqu'elle redressa le regard, sa lèvre semblait trembloter presque imperceptiblement. « Je sors avec lui. » J'étais clouée sur ma chaise. Jamais je ne m'étais sentie aussi lourde. Mes pieds vacillèrent sur les talons vertigineux, mais par chance, personne ne regarde les pieds d'une personne assise. Je feintais un sourire. Peut-être avec trop d'enthousiasme, car je le sentais envahir mon visage tout entier et il parut rassurer Skyler d'un coup. « C'est génial pour toi, Sky ! Je suis déçue par contre de ne pas avoir été au courant de son retour avant de découvrir ça ... Après tout, Aladdin et moi étions proche avant. Je suis vraiment heureuse pour toi, Sky. Sérieusement. Viens là ! » Je la serrai dans mes bras. Oui, j'étais heureuse de voir ma chère petit soeur en couple et visiblement heureuse. Mais avec Aladdin ? Qui était de retour ... C'était un peu trop de stock pour moi.

Et toi alors, tu es qui ? Dits nous tout !

→ Prénoms : Laura. ; → Pseudo : lollipop. ; → Âge : soixante-seize ans. pliez-vous devant votre aînée. ; → Pays/Régions : CANADAAA ; → Comment tu as atterri là ? : bazzart, ou la voix de la sagesse et de la débauche. ; → fréquence de connexion : sept jours sur sept sauf imprévus. ; → Un commentaire ? : comment qu'il est beau le bébééé ! ;

→ Bon comme tu as à tes pieds un staff trop mignon, on va te filer un coup de main pour vite te faire au forum et à son fonctionnement. Le forum est basé sur un système de points particulier, il est donc primordial de jeter un coup d’œil à la liste des points . Ensuite, toujours par rapport à ses points tu dois créer une fiche pour pouvoir les gérer convenablement. créer ta fiche "rapport de points" . ATTENTION. Tu peux gagner des points mais aussi en perdre. Tu peux venir réclamer des points où bien dénoncer quelqu'un qui doit en perdre. Pour ça, c'est par ici .Ensuite tu as les inconditionnels liens que tu peux trouver et/ou construire en te créant là aussi une fiche. créer ta fiche liens . Et puis si tu ne trouves pas tout à fait ton bonheur avec les liens qui te sont proposés, tu peux créer un scénario, voir plus, surtout pour te faire une famille. faire un scénario. Bon ben après je crois que tu connais le discours. On te souhaite un bon jeux parmi nous...n'ai aucune pitié pour les autres ! mouahahah. Faits de ta vie un rêve....ou un cauchemar. A toi de voir. et si tu as des questions, c'est par là cette fois.
Une dernière chose, pour faciliter l'organisation (et notre travail) pourrais tu compléter le code suivant pour le bottin et le poster à la suite de ce message s'il te plait ? Merci d'avance.
A très vite.

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