→ Prénoms : Indiana, Jude ; → Nom : Raheli ; → Âge : 18 ans ; → Nationalité : Américaine ; → Orientation sexuelle : Hétérosexuel ; → Civilité : Célibataire ; → Études/Métier : Lycéenne, en terminal ; → A Oakdale depuis ? 3 ans ; → Groupe : Hyacinth Lane ; → Avatar : Emily DiDonato ;
Et toi alors, tu es qui ? Dits nous tout !
→ Prénom : Lola ; → Pseudo : Overtones. ; → Âge : ;D ; → Pays/Régions : Sur un caillou perdu au milieu de l'océan ; → Comment tu as atterri là ? : Bazzart ; → fréquence de connexion : 6/7 (le jeudi je n'ai accès qu'au portable ) ; → Un commentaire ? : Forum juste sublime, scénario parfait, bwef. ;
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Jeu 22 Mar - 11:07
before.
→ Dormir. Manger. Prier. Aimer. Travailler. Un putain de quotidien, me direz vous. C'est pourtant la seule chose que j'ai connu, avant d'emménager à Oakdale. J'étais le genre de fille qui ne faisait pas de détour à la sortie de l'école pour aller chez ses amies, moi, je filais directement chez moi. A vrai dire, j'étais plutôt le genre de petites filles modèles, souriante, pas trop envahissante et polie. J'ai reçu une éducation assez stricte, qui s'avérait pourtant ne pas être malheureuse. Mon père est rabbin, ce qui nous valait, à mes trois frères aînés et moi, une éducation religieuse très stricte, des prières quotidiennes, shabbat. Je ne dépassais jamais les bornes, avant. J'avais même appris quelques passages de la Torah, bah, vous savez, quand l'ennui vient on fait avec ce que l'on a sous la main.
« Alors, c'est ça ta nouvelle vie ? L'alcool, le sexe et la drogue ? » Il fait chaud aujourd'hui. C'est shabbat, je suis à la synagogue avec Emma, fille d'un rabbin elle aussi, et seulement âgée de dix-sept ans. J'en ai quinze. On est sorti du bâtiment pour qu'elle puisse fumer une cigarette. La synagogue possède une très belle vue sur les vagues dansant au loin. L'air y est frais. « On ne vit qu'une fois, tu sais. » Je reste bouche-bée face à sa réponse calme et posée. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Quoi faire. « Mais ce qu'on nous enseigne dans la Torah, t'en fais quoi ? » « Des conneries. J'y crois pas. J'y crois plus. » Elle tapote sa cigarette sur le sol, le regard absent. Emma n'a pas eu une vie facile. Lorsque sa mère a quitté son père et qu'elle s'est remariée, elle a eu un gosse auquel Emma s'était vraiment accroché. Un ange, elle me disait. Et maintenant, l'ange a regagné le ciel en même temps que sa mère. Ils sont morts, ne reviendrons plus, et ça, ça a tué Emma. Elle n'est plus qu'un déchet tentant de ne pas craquer. « Et si jamais y a quelqu'un là-haut, bah je peux te dire que c'est un bâtard. » Je ne sais pas quoi lui répondre. Je ne sais pas comment lui dire les choses. « Mais pour te perdre à ce point.. Il t'es arrivée quoi ? » Un sourire vient remplacer sa mine blasée. Elle fixe l'horizon, d'un air presque nostalgique. « Un connard. J'ai joué avec le feu, ce fut dangereux mais délicieux. Comme le dit si bien Shakespeare, ces plaisirs violents ont des fins violentes. » Elle m'en a parlé, de ce gars. Un crétin qui lui a tout de même sauvé la vie. Elle sombrait dans la dépression. Il lui a relevé la tête, redonné espoir. Un gars comme ça, ouais. « Toi aussi un jour, tu le rencontreras, celui qui te fera douter de ta foi. » Je n'avais pas compris le sens de ses paroles. Pour moi, la foi était acquise, j'y croyais dur comme fer. Je ne pensais pas qu'un seul être humain pouvait vous faire douter de ce que l'on vous a inculqué depuis le berceau.
take me away.
→ J'avais quinze ans quand j'ai emménagé à Oakdale, avec mes frères et mes parents. Désormais, 136,77 kilomètres me séparaient du petit quartier tranquille dans lequel je vivais avant, à San Francisco, la ville qui m'avait vu naître et grandir. A croire que j'étais faite pour vivre dans des coins tranquilles.
« A quoi tu joues avec Pitwick ? » Tout ce mélange dans ma tête pendant que la voix d'Inès me hurle presque dessus à travers le combiné. Inès, c'est cette fille populaire au lycée qui m'aime bien, cette fille dont les gars comme Emile sont le fantasme. A quoi je joue. Bordel, je ne sais pas. Je n'en sais rien. Mais putain, qu'est-ce-que ça fait du bien. C'est comme si tout s'écroulait quand il était là. Comme si je devenais aussi fragile qu'un nourrisson à son contact. Comme s'il avait le pouvoir de me briser s'il s'en allait. Comme si plus rien n'avait d'importance, pas même le verset de la Torah sur la chasteté. Pourquoi je ressens ça ? Pourquoi ça me fait ça ? Est-ce-parce que le goût de l'interdit me tenterais finalement ? Ou peut être parce qu'il n'est qu'un con qui a peut-être, finalement sût dompter mon coeur. Un gars qui m'éloigne des vertus que l'on m'a enseigné. Un gars comme celui qui faisait sourire le coeur d'Emma. Un crétin que j'hais et aime assez pour m'être faite tatouée les initiales sur le poignet. Un gars à qui je pense constamment. Le genre de gars qui me fait perdre la tête. J'ai l'impression alors que tout va s'écrouler encore, je ne sais plus vraiment quoi faire. Il n'est pas ce garçon qui me serait conseillé par ma famille. Mais je n'en ai rien à faire de leurs avis. Rien à faire de leurs désirs. Il n'y a que lui.
Sur le porche de ma maison, j'attends Inès, la fille populaire catholique qui est par excellence le cliché de la petite fille modèle en face et de la pire des garces derrière. Je ne sais pas pourquoi, mais moi, je m'en fiche depuis peu. Avant, je ne l'aimais pas. Aujourd'hui, elle peut dire ce qu'elle veut, faire ce qui lui chante, plus rien ne m'atteint vraiment.
Assise sur les marches, je suis isolée dans mes pensées, ne l'entendant ni arriver, ni s'asseoir à mes côtés et je ne réalise pas vraiment qu'elle commence à s'adresser à moi. « Il te rend dingue, ce gars-là. » Les mains sur les genoux soutenant ma tête, je pense à Emma. Et je souris. Puis ensuite je baisse les yeux vers mon poignet où les initiales du garçon sont écrits. Il ne le sait même pas. Pas plus que mes parents, qui me tueraient probablement s'ils savaient ce que je fais depuis peu. « Sûrement. » J'ai rencontré Emile par le biais d'un arrangement qui aurait germé dans l'esprit de la mère de ce dernier, intéressé par mon oncle, un gars riche et bon juif. Il est plutôt laysteur, je trouve, avec sa calvitie qui débute. Je repense à ce soir, dans mon jardin. Comme j'ai senti mon cœur bondir dans ma poitrine, à quel point je n'en laissais rien paraître. Le doux poison de ses lèvres sur les miennes. Un pêché pour lequel je vendrais sûrement bien plus que mon âme. Un pêché au goût fruité, un pêché pour lequel je n'ai toujours pas prié. Peut importe ce qu'il adviendra du salut de mon âme. Peut importe ce qui se passera demain comme aujourd'hui. S'il est encore là, qu'est-ce-que ça peut bien faire, le reste ? A son contact je me consume. Le contact de sa peau, de sa chaleur humaine. J'ai l'impressions qu'un simple regard pourrait me désarmer. Quelque chose avait changé en moi ce soir-là. Et ce pour toujours. Je n'étais désormais plus la petite innocente religieuse. J'étais devenue une autre, à l'esprit tourmenté par un jeune homme séduisant et à la tête qui ne cessait de faire de siennes. C'est ainsi que je vis depuis peu, partagée entre cette haine dévorante dont je ne connais la source et cet amour violent et naissant qui ne cesse de croître. Pourtant, c'est un fait, je ne peux décemment pas me passer de lui.
Ouais, avant, je dépassais pas les bornes.
∆∆∆
« On te vois plus beaucoup à la syna, ces temps-ci. » lâche l'un de mes aînés en guise de bonjour. Je lève les yeux, froidement vers lui. C'est vrai que j'y vais moins, c'est vrai que je commence à parler mal, c'est vrai que je ne me plie plus aux règles, c'est vrai que j'aime jouer, c'est vrai que j'aime lui faire du mal mais pas trop pour qu'il revienne. Avant, j'étais pas comme ça, j'agissais pas comme ça. Tout dans mon attitude était maîtrisé, calculé et surveillé. Mais il se passait que ma rencontre avec Emile me changea. Soudain, je me laissais un peu aller, je me permettais de rire aux blagues peu respectables, j'étais rentré dans ce jeu dans lequel l'étudiant m'entraînait. Je n'avais ni pensé aux conséquences, ni aux nombreux versets de la Torah qui devait sûrement déconseiller ces pratiques. Mais putain, je n'en avais rien à foutre, de la Torah, de mon père, de ma mère, de mes frères, des cours, de tout ce qui semblait avoir été si important tout ce temps. C'est comme si soudain je me réveillais. Et que je vivais pleinement. Comme si tout ces sentiments enfouis qui n'avaient pas tant d'importance maintenant étaient devenus primordiales. Comme si je ressentais tout en plus grosse quantité. J'haïssais plus fort, j'aimais avec plus de passion. Je remettais en cause ce que l'on me disait, je ne me laissais jamais faire. « On te vois plus beaucoup tout court. » Je plante mon regard dans le sien. C'est pas le moment de se disputer. Je ne vais pas commencer à me justifier sur tout ce que je fais la journée. Je tire ma manche au niveau de mon poignet pour recouvrir le tatouage, qu'il n'a pas l'air d'avoir remarqué de toute façon. Je me demande s'il remet en cause les choses de la Torah. Peut être que oui, au fond de lui.
∆∆∆
Dis moi qu'c'est pas un jeu. Dis moi qu'on joue plus. Dis moi que c'est vrai, que tu m'aimes. Tu sais bien que jamais j'te l'dirais, j'suis trop fière. Mais toi, sauve moi. Sauve ce qu'il pourrait y avoir entre nous.
Cette nuit, je me suis surprise à rêver de Pitwick. Ouais, de ce gars qui, il n'y a pas si longtemps que ça, me considérait comme une gamine identique aux autres. Je crois qu'il m'obsède, alors que je ressens parfois l'envie dévorante de lui en mettre une et là seconde d'après je rêve du contact de sa peau. Bordel, qu'est-ce-qu'il ne tourne pas rond, chez moi ? Je pourrais pas simplement m'en foutre et retourner lire mes versets, faire ce que j'ai toujours fait ? Ce serait pourtant tellement plus simple de passer à côté de lui sans ne rien ressentir, pas de haine, pas d'amour, pas un mélange amer des deux sentiments qui me laisse un goût trop étrange dans la gorge. Je n'en reviens toujours pas, malgré cette soirée où mon cœur s'est mit à soudainement valser dans mon jardin alors que je me réjouissais de voir Emile jaloux, je n'aurais jamais cru que je viendrais à rêver de lui. Cette soirée rien ne s'était officialisé entre nous, pas un seul mot qui aurait pût en donner cette impression, aucune révélation ne s'était glissée parmi nos baisers. Simplement le bruit de la nuit et de la lune, cette salope qui devait bien rire de notre connerie, de là-haut, du fait qu'on ne cesse de se chercher pour peut être se retrouver, du faite qu'on se détruise pour mieux se reconstruire. Un cercle vicieux auquel il est bien difficile de sortir indemne. Mais qui a dit que j'avais l'intention d'en sortir ? Je ne vais pas laisser ce con égocentrique remporter ce jeu. Il n'aura rien, à part un goût amer de défaite au fond de la gorge. Je le hais. Je le hais. Je le hais. Cela devrait devenir automatique. Pourtant, on dit qu'il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine. Je crois que je me trouve exactement dans la position, où, j'ai le cul entre deux chaises. Je suis là, piégée, partagée entre la haine que son visage me fait ressentir et cet amour, ce crevard qui me retient de tout envoyer bouler. C'est fou ça, il me hante jusque dans mes rêves maintenant.
Alors peut être qu'il n'y a rien, même si j'ai dû mal à y croire. Rien à part une alchimie dangereuse. Mais cette nuit, j'ai rêvé de Pitwick et ça m'a fait quelque chose que je n'avais jamais ressentie auparavant.
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Jeu 22 Mar - 11:15
AHAH ! Ces portables, pas encore assez perfectionné ! xD En tout cas, bienvenue parmi nous et OMG, quel avatar !
Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Jeu 22 Mar - 11:16
Bienvenue ravissante demoiselle. Je ne la connais pas. Cette photo n'a pas été une campagne pour jenyfer par hasard ? Il me semble avoir cherché cette chemise partout dans le magasin. Très bon choix de scénario en passant. =)
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Jeu 22 Mar - 15:23
Emily est superbe Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Jeu 22 Mar - 17:18
POUAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.
PAS TOUCHE. JE MORDS.
By the way : je te souhaite officiellement la bienvenue. Officieusement:
Spoiler:
Je le répète : si tu as des questions.
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Jeu 22 Mar - 20:16
En effet, Emily est un très bon choix, bienvenue parmi nous
Invité Invité
Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Jeu 22 Mar - 22:40
Rumer; je confirme, les portables sont nuls et pas perfectionnés. Mais sinon merci
Leena; Si, c'est elle qui fait la pub de Jenyfer ! Enfin perso je la connaissais sur tout pour le spot de pub qui passait h24 à la télé pour Armani
Andres; Paul Merci
Emile; Je préfère la version officieuse Mais sinon ne t'en fais pas je t'harcèlerais sûrement avec des mps coquins
Spoiler:
Tu t'attendais à un truc officieux ?
Stone; Merci, j'adore ton pseudo *-*
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Dim 25 Mar - 13:36
Bienvenue (a)
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Dim 25 Mar - 18:44
Merci (Irons ) ☻
Invité Invité
Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will. Dim 8 Avr - 14:03
Si j'ai bien compris, le créateur du personnage a été supprimer... Je voudrais donc savoir si tu veux garder Indiana ou bien, prendre un autre personnage, ou bien quitter le forum (ce que je n'espère pas... !). J'attends ta réponse !
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Sujet: Re: INDIANA; just because you said i couldn't, i will.
INDIANA; just because you said i couldn't, i will.