(F/PRIS) SELENA GOMEZ

→ Prénom(s) : ils sont totalement au choix, j'ai choisi Neala pour le scénario. ; → Nom : totalement négociable. ; → Âge : entre 19 et 22 ans. ; → Nationalité : au choix. ; → Orientation sexuelle : Hétérosexuel ; → Civilité : au choix, je verrai bien en couple pour compliquer la chose. ; → Études/Métier : au choix. ; → A Oakdale depuis ?  au moins deux ans. ; → Groupe :  au choix. ; → Avatar : selena hot gomez. ;

Un passé déjà écrit

→ + son histoire familiale est au choix → elle a vécu dans la rue durant neuf mois et l'a quitté il y a bientôt quatre mois → elle vivait dans un squat et c'est à cet endroit qu'elle a rencontré Jawaad → elle a toujours été jalouse des filles qui défilait dans les bras de Jawaad → elle a très mal vécu le fait qu'il soit emprisonné pendant cinq mois → elle a quitté le squat sans donner de nouvelles, sans donner de raisons → je la vois bien être parti lorsqu'elle a rencontré un mec et aujourd'hui, elle vivrait un enfer avec lui → le fait qu'elle se soit retrouvé à la rue est pour une raison bien précise, celle que vous souhaitez → elle est chiante quand elle a ses règles → elle a toujours été une petite princesse capricieuse aux yeux de Jawaad mais, il a toujours aimé ça → elle a jamais supporté le fait que Jawaad ait une mauvaise réputation et face connerie sur connerie → d'ailleurs, elle lui en a terriblement voulu quand il s'est fait emprisonné.

Sans vraiment l'avoir voulu, ton histoire se mêle à la mienne.

→ Elle est belle, elle est farouchement rebelle par la même occasion. Neala, de son doux prénom, me regarde avec un regard de mièvre et me voilà tout émoustillé. Clope au bec que j'ai tenté de rallumer une dizaine de fois, j'observe de loin cette jolie jeune femme qui dort à quelques mètres de moi seulement. « Arrête de baver Warhol, je ne serai jamais un de tes trophées. » Un sourire béa se dessine sur mes lèvres alors qu'elle n'hésite en aucun cas à se mettre à rire. Elle s'allonge à côté de moi, sur mon couchage de fortune. Neala et moi, ça dure depuis quelques mois maintenant. Je vous parle pas de sexe et encore moins d'amour, entre nous, c'est tout à fait différent. Aucun mot n'est assez fort pour décrire combien nous sommes liés, tout ce que je sais, c'est qu'elle compte énormément pour moi. Vivre dans un squat entouré de dizaines de jeunes et de moins jeunes forcément ça nous permet de créer des liens forts et indestructibles. Ça fait deux ans que je suis là, allongé sur un simple couchage qui me sert autant de lit que de sofa et d'appartement. Neala est arrivée il y a seulement six mois et depuis, on ne se quitte plus. J'entrelace mes doigts dans les siens tandis qu'elle se blottit contre moi. « Tu dors avec moi princesse ? » Je me sens bien à ce moment-là, mieux que toutes les autres fois. Elle est vraiment la seule à m'éloigner de mon terrible passé, à me faire prétendre à un nouvel avenir. Elle connait tout de moi, je sais tout d'elle. C'est à jamais elle, à jamais moi, à jamais nous, on se l'est promis. « Je bougerais pour rien au monde, jamais de la vie. » Elle est tellement belle, tellement frêle. Je ne savais pas autrefois qu'on pouvait être autant connecté à une personne qu'on connaissait depuis très peu de temps. Je ne peux plus me passer d'elle, elle est toujours accrochée à moi. Mais, elle a raison, elle ne sera jamais une de ces filles que je me tape juste pour un soir. Neala vaut bien plus que toutes ces filles, elle a plus de classe, plus de valeur. Elle est une des seules à avoir tout mon respect, mon amour et mon intérêt. Un baiser sur son front et la voilà qu'elle s'endort confortablement dans mes bras. Une des meilleures places au monde, selon elle, bien sûr, je ne dirais pas le contraire.

Cinq mois que je n'avais plus mis pied à cet endroit, c'était mon chez-moi. Un ancien appartement délaissé et aussi crade que Jon, le vieux sans-abri de quatre-vingt piges qui n'a plus vu la douche depuis des mois. Et tous les habitants, ils étaient mes proches, ma famille. Mon sac déposé au pied de mon couchage, je cherchais du regard Neala. C'était bien la première personne que je voulais prendre dans mes bras. Elle était venue me rendre visite une fois en prison, au début de mon incarcération et m'avait avoué qu'elle ne pourrait plus venir, souffrant déjà trop de me voir que quelques minutes. J'avais accepté sa décision, je la comprenais totalement puisque moi aussi, j'en souffrais de ne plus la serrer dans mes bras, de ne plus m'endormir à ses côtés. « Si tu cherches Neala, elle est partie il y a trois mois. » Adrian passa devant moi, me mit une tape sur mon épaule voulant signifier bienvenue de sa part et continua son chemin. Après quelques secondes à m'être retapé cette simple phrase dans ma tête, je rattrapa Adrian. « Comment ça elle est partie ? Mais, elle est revenue entre deux ? » Du regard, je cherchais son petit chez-elle, son lit de princesse qu'elle avait récupéré aux ordures. Rien n'avait changé depuis mon départ, rien à part son coin à elle. A la place de son lit, une nouvelle personne avait pris place. « Ouais, elle est revenue il y a deux semaines environ. Elle a récupéré ses dernières affaires, nous a dit au revoir et elle est repartie. Elle était accompagné d'un mec chelou qui nous regardait comme des merdes. Elle était plus la même mec, elle nous a tout simplement zappé, je suis désolé. » Je m'appuie sur le mur et me laisse glisser jusqu'à me retrouver par terre. J'en crois pas mes oreilles, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être vrai. Elle avait pas le droit de m'abandonner comme ça, elle n'avait pas le droit. Nous nous étions promis que quelque soit les événements de la vie, nous serions toujours liés, toujours l'un contre l'autre. Elle avait menti, c'était la pire garce que j'avais pu connaitre. Mais, bordel, qu'est-ce qu'elle me manquait déjà. Sans elle, j'avais l'impression que je ne pouvais plus respirer, que je ne pouvais plus rire ou même parler. Mes yeux se remplirent de larmes qui, même elles, n'arrivaient pas à couler. Cette sale garce, je me suis un peu trop attaché à elle et maintenant, encore une fois, il fallait que j'apprenne à vivre sans la personne que j'aimais. Après mon père, ma mère, voilà qu'une nouvelle personne venait de m'abandonner.