elle a l'ivresse de la vodka, la folie de la téquila.

→ Prénom(s) : Felicie. Ça ressemble à la syphilis, mais elle est inoffensive. Alaska, sa mère aimait le froid et la neige. Elle dit que c’est à cause de son second prénom qu'elle a tout le temps les mains froides. ; → Nom : Rivers. C’est le nom de famille de sa mère, puisqu'elle ne connait pas son père, sa mère n’a jamais voulu  lui dire et, pour être honnête, Loreleï Rivers ne le sait même pas.  ; → Âge : Vingt ans. Vingt ans qu'elle respire, qu'elle voit, qu'elle parle, qu'elle mange, qu'elle dort, qu'elle rit, qu'elle  sourit. ; → Nationalité : Américaine. Elle n'a jamais habité autre part sauf dans son pays imaginaire, mais ça ne compte pas.  ; → Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, la plupart du temps. Des bouches de filles, Felicie en a déjà effleuré avec ses lèvres, rien de plus.  ; → Civilité : Elle est mariée à son ours en peluche, mais elle le trompe avec son autre doudou.  ; → Études/Métier : Elle est étudiante en art et elle est vendeuse dans une brocante où elle met à la vente les bracelets et autres bijoux qu’elle fabrique. Trop excentriques, peu de monde en prend.  ; → A Oakdale depuis ?   Elle y était quand elle était gamine, puis elle a déménagé. Et là elle est revenue, ça fait deux ans. ; → Groupe :   Magnolia Lane ; → Avatar : Chloe Norgaard ;

Un passé déjà écrit

I can feel the love, can you feel it too ?

J'aime les mots qui se terminent avec le son «  i ». Les spaghettis, les raviolis, les pissenlits, le riz, les plies, les pies, les lits, les shorty, le vernis, le bleu gris, les souris, quand je ris, quand tu ris aussi. J'aime quand je crie. Quand je vie. Quand on vie.


« Tu vois les oiseaux ?  » « Nous sommes dans une chambre avec les volets fermés, Feli, alors non, je ne les vois pas. » «  Fermes les yeux, et tu les verras.  »

Elle est blonde, bleutée, rosée ou même verte parfois. Elle est rieuse, loufoque, totalement perchée, dingue, folle, décalée. Il lui arrive de s'inventer des histoires, de s'inventer un autre monde. D'inventer un tas de trucs. Une folle qui échappe à l'asile de peu. Une folle qui échappe à la cruauté de la vie, qui l'esquive. A chaque fois.


«  C'est qui ton père ?  » «  J'en sais rien.  » «  Comment ça, tu ne sais pas ?  » «  Je ne sais pas, c'est tout. Toi tu ne sais pas combien font deux plus deux, mais tu sais qui est ton père. Moi je sais que ça fait quatre. On peut pas tout savoir dans la vie.  »

La gamine ne sait pas totalement d'où elle vient. D'une mère hippie américaine, mais le père alors ? Aucune d'idées. Felicie n'est pas triste de cette chose qu'elle ne saura jamais. Elle fait avec. Elle s'invente des origines. Mexicaines, russes, ukrainiennes, australiennes, espagnoles, pourquoi pas françaises ou encore londoniennes ?

« On joue à un jeu ?  » « Lequel ?  » « C'est facile, tu vas voir. Je vais compter jusqu'à trois, et quand je dis trois, on s'aime. D'accord ?  »

Les histoires d'amour sont belles dans la petite tête de Felicie. C'est un homme et une femme qui s'aiment. Ou deux femmes et deux hommes qui s'aiment. Mais dans la vraie vie, les histoires d'amour de Felicie, c'est quoi ? Ça se résume à un prénom, un premier amour, un premier baiser, une première fois puis une première rupture et une première déception. Premier chagrin d'amour. Puis la vie continue.

« Tu sais, j’ai bien réfléchis et je me suis posée une question, tu vois. Pourquoi donne-t-on toujours un nom aux choses ? À ces trucs qu’on qualifie de sentiments ? Hein, pourquoi ? Surtout que je trouve que ces mots n’ont rien à voir avec le cataclysme qui nous secoue le corps lorsque l’on ressent un sentiment. Tristesse. Le mot en est limite mignon. J'en ris. Il est con ce mot. Puis on a chacun une tristesse différente n’est-ce pas ? On n’a pas forcément la tristesse qu’une personne ayant récemment perdu quelqu’un. Alors pourquoi ? Pourquoi on appelle ça de la même manière ? Par un simple mot, formé de lettres qui ne veulent pratiquement rien dire. Moi j’te le dis, faudrait qu’on commence à parler avec nos tripes. Qu’on gueule au monde ce qui nous scie le ventre ! On devrait tu vois, mais on est trop bien trop lâche. Passes moi le joint.  »

Felicie a quatorze ans, l'année des découvertes. Dans son pactole d'exploratrice, on y trouve des trucs illicites pour son âge. L'alcool,les cigarettes, puis les beaux petits joints, la belle petite cocaïne, l'LSD. Ça se consomme chez les Rivers aussi bien chez la mère que chez la fille. Héritage familial.


Felicie Alaska Rivers. Vingt-ans le trois septembre. Vis avec sa mère, squatte chez sa demi-soeur. Etudiante en art, vendeuse de bijoux faits par ses propres soins. Mariée à la vie. Veut faire du saut en parachute, du saut à l'élastique, veut repartir vivre en Arizona, avoir un kangourou, bondir jusqu'aux nuages, courir autant que Forest Gump, assister à tous les festivals du monde, rester jeune éternellement.

Et toi alors, tu es qui ?

→ Prénoms : emilie. ; → Pseudo : nouille, on va dire. ; → Âge : seize ans. ; → Pays/Régions : Paris. ; → Comment tu as atterri là ? : by un petit lait, qui ne sait pas que je suis là, aka ashley, aka votre alison. ; → fréquence de connexion : le week-end, puis le mercredi, après y a les cours, c'est plus compliqué. ; → Un  commentaire ? : Je dirais bien non, mais c'est quand même un commentaire vu que je réponds. Donc vous posez une question piège là, parce qu'il n'y a aucune réponse qui ne soit pas un commentaire, mis à part un blanc, et encore. (oui, je suis une folle.) Ah, et explosez ma boite à mp par vos demandes de liens s'il vous plaît.    ;