(BREANNE) ☂ «je crois savoir pourquoi la terre est ronde, car au bout du compte on fini toujours par rentrer à la maison.» [terminée]

CHAPITER ONE→
« Écoute Breanne j'ai quelque chose à te dire.» Ça y est, il ose enfin se lancer. Mon coeur se met à tambouriner dans ma poitrine, les gens dans la salle retiennent également leurs souffles. « Oui?» Dis-je avec un faible sourire. Il me rend un sourire et j'ai juste envie de le dire à sa place. « T'es vraiment une fille super, je passe du bon temps avec toi. Mais ça ne pourra pas marcher...» Je tombe des nus, je demeure sans voix durant un instant comme si mon cerveau n'arrivait pas à enregistrer correctement l'information transmise. « Mais on peut rester amis hein?» Me dit-il en me prenant délicatement par les épaules, tout ce que je me trouve à faire c'est sourire bêtement en hochant positivement de la tête. Il s'avance vers moi et m'embrasse de façon maladroite sur le front et me contourne pour se faufiler parmi la foule de gens, génial je me fais larguer durant l'une des soirées les plus importante de ma vie. Je demeure stoïque durant un moment pour finalement sentir les yeux me brûler, ah non pas vrai ça y est je vais me mettre à chialer. Sans attendre, je me dirige d'un pas décidé à l'extérieur du bâtiment où se déroule la soirée et je m'endosse contre le mur, fermant des yeux où de fines larmes coulent sur mes joues. J'ai jamais vraiment eu de chance avec les garçons et encore moins avec les filles -eh non, je ne suis pas lesbienne- Après quelques minutes, un bruit attire mon attention et je vois un grand gaillard vêtu d'un costard s'avancer vers moi. « Hey, est-ce que ça va?» J'hoche de la tête, en ne pouvant pas m'empêcher de renifler bruyamment alors qu'il s'avance et pose l'une de ses mains sur mon épaule penchant la tête pour capter mon regard. Puis, dans une moue je déclare de façon décidé;« Les mecs sont tous des connards.» Au moins ça le mérite d'être clair, C'est alors qu'il m'ouvre ces bras, et comme une petite fille je m'y jette littéralement en fermant les yeux. Sérieusement, si ce mec là ce n'était pas mon frère je crois que je pourrais tomber amoureuse de lui surtout lorsqu'il me prend comme ça pour m'apaiser,mais bon puisque la consanguinité c'est quelque chose de plutôt mal vue dans la société je retire cette pensée saugrenue de ma tête. Moi je suis le genre de femme qui croit à l'amour, le vrai le genre de fille qui pourrait tomber amoureuse d'un ananas s'il pourrait me faire de l'oeil, vous voyez le genre? Je vivais quand même un conte de fée depuis bientôt 5 mois avec Steve c'est pas rien, bon évidemment on se voyait que les week-end un week-end sur deux lorsqu'il bossait pas, mais sinon c'était la combinaison parfaite. «Laisse tomber, ce mec c'est un vrai crétin.» Toujours blotti dans ses bras, j'affiche une petite moue et demeurant appuyer contre lui je relève doucement les yeux pour croiser son regard noisette et je ne peux pas m'empêcher de dire légèrement sur la défensive; « Tu peux pas comprendre, tu oses jamais t'attacher à une femme. Le seul moment où tu lui accordes de l'attention c'est lorsque tu baises avec elle...» Mes derniers mots sont presque dit dans un chuchotement comme si c'était un secret des dieux. Étrangement, il ne répond rien à cela et je me détache de lui affichant un maigre sourire, et ayant une tête de moins que lui je me hisse sur la pointe des pieds et je viens lui offrir un baiser sur sa joue, c'est ma manière à moi de dire de façon muette merci. Il me regarde et un sourire en coin se loge au coin de ses lèvres. Puis, il me tend le bras et je ne peux pas m'empêcher de rire, et je glisse mon bras autour du sien et nous retournons à l'intérieur, après tout ces gens se sont déplacés pour moi. Lorsqu'on arrive à l'intérieur, les gens posent leurs regards sur moi, et je réalise finalement que je n'ai pas tout gâcher.

CHAPITER TWO→


«Damian, laisse-moi y aller seule...» Dis-je en posant ma main sur son avant-bras pour le freiner alors que nous étions tout les deux dans le corridor de l'hôpital. «Soit pas stupide Breanne.» Je mets une pression sur son avant-bras en disant: « S'il te plaît.» Il finit par accepter et s'endosse près de la porte, alors que je m'avance dans l'encadrement doucement. Une jeune femme à la chevelure brune est allongée dans un lit, le regard rivé à la fenêtre. Je me sens hyper gênée, me raclant la gorge c'est ainsi que j'annonce ma présence, elle tourne son visage vers moi doucement. Mes yeux ne peuvent pas s'empêcher de se poser sur les marques apparentes, il ne l'a pas manqué ça y'a aucun doute. Je m'avance doucement tout en me présentant: « Bonjour Jenna, je suis Breanne.» Ces traits sont tirés, elle n'a aucun émotion dans le visage et je comprend parfaitement, puisque ce n'est malheureusement pas la première que je vois dans ce genre de situation. « Vous savez pourquoi je suis là?» Plutôt bête, comme question, mais je ne sais pas trop par où commencer et j'ai aucune envie de paraître pour une menace pour elle, au contraire je ne désire qu'une chose c'est de l'aider. Elle approuve d'un geste de la tête, elle semble blasée déjà de ma venue alors que je suis ici depuis à peine quelque minutes. « C'est moi et mon frère qui viendront vous sortir d'ici demain.» Annonçai-je d'une voix se voulant réconfortante. Une mission que je m'étais moi-même infligée alors que j'avais fait la connaissance d'une association aidant les femmes battues, une association dont j'ai pris connaissance il y a déjà quelques années de cela. Mais c'était pour moi, la première fois que je m'impliquais réellement dans un "dossier" Je ne rallongeai pas le discours, ne faisant que dire avant de tourner les talons; « À demain Jenna!»

Et comme prévu, le lendemain matin je me repointai dans sa chambre d'hôpital, mais cette fois en compagnie de mon frère. «Bonjour...» Je souris faiblement, légèrement surprise de voir la jeune femme assise sur son lit, elle semblait tellement plus forte que la veille cela était presque effrayant. Celle-ci releva les yeux vers moi, et pour la première fois elle m'offrit un sourire que je sentis sincère. « Bonjour Breanne.» J'avais l'impression d'établir un début de contact et cela me plaisait, souriante je détournai les yeux lorsque j'entendis d'autres pas dans la pièce, mon frère venait de faire son entré. «Bonjour Jenna.» Dit-il, quant à moi mes yeux se posèrent sur la valise de la jeune femme et je posai la question fatidique; « Vous êtes prête?» Celle-ci hocha de la tête et mon frère se permis de prendre la valise de la jeune femme. Nous lui expliquèrent donc qu'elle serait sous protection et que l'association à laquelle je faisais partie l'aiderait en cas de besoin pour se refaire une nouvelle vie. La jeune femme dut donc laissée son passé douloureux pour venir vivre à Oakdale avec nous, ayant décidée de la prendre sous mon aile je m'étais même portée garante de l'accueillir sous mon toit et pour que cela concorde, elle devint donc ma "cousine" venue en visite après une rupture.




CHAPITER THREE→

« Qu'est-ce que tu fais encore là?» Mes yeux se posent sur lui, encore sagement couché dans MON lit. Je détourne les yeux et continue de me préparer sentant déjà que j'ai du retard. « Tu sais que t'es canon dans ce tailleur, ce pantalon te fait un cul d'enfer.» Je grimace légèrement en disant: «La ferme...» Mais au fond de moi, son compliment me fait du bien mais je ne laisse pas transparaître. De toute façon les bases de notre relation avait été parfaitement établies au départ. Nous sommes que des "sexfriends" c'est-à-dire que nous, nous retrouvons pour partager des plaisirs charnels lorsque nous en ressentons le besoin, mais sinon il n'y a aucun attachement quelconque ou encore d'attentes de l'un ou l'autre. «Je veux que tu sois partie dans les prochaines minutes qui suivent.» C'était ça l'engagement de toute façon non?Sans pudeur, il se sort du lit flambant nu et déclare en désignant la salle de bain du doigt; « Je vais prendre une douche.» Je n'ose pas le regarder, continuant de me préparer et alors qu'il s'enferme dans la salle de bain, je plaque une main sur mon front en soufflant doucement. Ce mec là, c'est mon voisin d'en haut.Le mec le plus arrogant que je connaisse, on s'est rencontrés dans l'ascenseur à l'entrée de l'immeuble. À peine entrée dans l'ascenseur il s'est mis à me reluquer les fesses sans gêne en se léchant presque les lèvres, dégoûtant! Puis, un dimanche alors que Jenna était sortie et Damian je ne sais où, il est apparu devant ma porte avec de la bière à la main en s'invitant pratiquement chez moi. Puis, étrangement la bière entrait tellement bien dans mon organisme que je perdis rapidement mon côté rationnel et je me retrouvai au petit matin avec un mal de crâne impossible, plus mon voisin d'en haut hyper arrogant flambant nu dans mon lit. (Malheureusement) nous avons remis cette expérience sur le tapis, pour finalement décider d'un accord commun (ou plutôt j'ai décidée) d'instaurer des règles. Donc voilà depuis quelque semaine à quoi rime notre relation et je dois dire que ça me va très bien comme ça.



CHAPITER FOUR→

« Hey si c'est pas ma blondie préférée!» Un large sourire se dessine sur mon visage et sans gêne je viens plaquer mes lèvres contre la joue du jeune homme. Lui et moi on se connait depuis l'époque des couches-culottes on n'a grandi ensemble, nous étions même voisins. Étrangement, nos parents ne se sont jamais entendus, mais cela ne nous a pas empêcher de devenir de véritables inséparables toujours fourrés dans les pires coups foireux impensables. «Comment ça va?» Demandai-je en prenant place sur la banquette en face de lui. Il me sourit et fait signe à la serveuse; « Une tarte à la cerise et deux lattés s'il te plaît.» Je ne peux pas m'empêcher de sourire, la tarte à la cerise est notre dessert fétiche, sa mère nous en préparait toujours alors que je pointai chez eux. Malheureusement, celle-ci est décédée il y a quelques années, mais nous continuons de perpétuer cette tradition en sa mémoire. Madame Fitzgerald que je surnommais affectueusement "Madame Fitz" me disait souvent qu'elle aurait bien aimée m'avoir comme belle-fille, sachant qu'elle me considérait déjà comme sa propre fille puisque je passais le clair de mon temps chez eux. Le pire, nous avons déjà tenté le coup son fils et moi, alors que nous avions à peine seize ans, malheureusement nous, nous sommes rendus compte que nous étions fait que pour être les meilleurs amis sans plus. Pour être honnête, c'est moi qui avait décidé de mettre un frein à tout ça, trouvant cette relation trop étrange. Ai-je pris peur? Probablement, mais il semble ne jamais m'en avoir voulu pour ça après tout nous étions que de vulgaire adolescents... «Je vais bien et toi alors?» Nous recevons la fameuse tarte et sans gêne je m'empresse d'en prendre une bonne bouchée avec un expression de satisfaction sur le visage. Il hausse les épaules en prenant une bouchée à son tour. « Ça va aussi.» Je penche la tête légèrement sur le côté tentant de déchiffrer quelque chose dans ses yeux, mais il se contente de me sourire en prenant une plus grosse bouchée de tarde, un rire s'échappe de ma bouche. Donc ouais voilà à quoi se résume ma vie entre la tarte aux cerises, mon grand frère (trop) protecteur par moment, mes échecs amoureux, ou encore mes relations intimes avec règlements ou encore l'aide que j'apporte à cette jeune femme. Parfois, je me demande comment je fais pour réussir à consolider tout ça, mais je me rend rapidement compte que la vie compliquée que je mène, je ne l'échangerais aucunement.