ziggy + love, à l'envers, ça fait vélo. tout ça pour vous dire que j'ai toujours su que c'était un truc de pédales.

→ Prénom(s) : mes parents ont pris la décision de me donner le doux prénom de maxyne. même s'il n'a rien d'original, je dois dire que je l'aime assez. toutefois, je préfère le surnom que je traine depuis presque toujours, à savoir ziggy. ne me demandez pas d'où il vient, je n'en ai plus la moindre idée. ; → Nom : caldwell. un patronyme assez banal, à l'image de mon prénom. il n'a certes rien d'extraordinaire, mais il me convient parfaitement. ; → Âge : ugh, la question qui fâche. bien malheureusement, j'ai vingt années de folie immature derrière moi. physiquement, en tout cas, car mentalement, c'est une autre histoire. ; → Nationalité : je suis le résultat d'un beau mélange entre les origines américaines de mon père, et les gênes français de ma mère. ; → Orientation sexuelle : hétérosexuelle. désolée mesdemoiselles, mais je préfère les torses musclés et les belles lignes en v. ; → Civilité : éternelle célibataire, je ne préfère même pas évoquer mes quelques maigres expériences amoureuses. ; → Études/Métier : je fais des études en psychologie dans le but de devenir psychologue pour enfants. de plus, je suis également baby-sitter à mes heures perdues, et maman à temps plein. ; → A Oakdale depuis ?   toujours. je suis née ici, et je ne compte pas partir de sitôt. ; → Groupe :   nasturtium lane ; → Avatar : zoella sugg;

Un passé déjà écrit

PARTIE I ∆ Les enfants, dans le noir, ça fait des bêtises mais des bêtises dans le noir, ça fait des enfants.« Meeeerde ! Elyas, on va s'faire tueeer ! » Les yeux de la petite brune faisaient l'aller-retour entre son frère et le vase -ou ce qu'il en restait- préféré de leur mère, qui venait purement et simplement de se ramasser par terre dans un grand bruit. Leurs parents étaient partis ils ne savaient trop où, encore une fois, et les deux petites tornades, laissés seuls, en avaient profité pour jouer dans la maison, comme à chaque fois qu'ils se retrouvaient seuls. Et encore une fois, ils allaient se faire tuer par leurs géniteurs.
Ziggy comptait sur son frère, qui se vantait toujours d'être son ainé de deux ans, pour trouver une solution. Sauf que dans les situations critiques, son pauvre cerveau a tendance à partir fumer une clope, alors forcément ça aidait pas. « Chut, je réfléchis. » « Parce que tu sais faire ça toi ? » Elle lui lança un regard plein d'une innocence digne de Blanche-Neige tandis qu'il arborait un air blasé. Puis son visage s'illumina, et la brunette comprit qu'il avait une idée.  « Azy, j'ai trouvé une solution à la Superman. Va chercher les pansements dans la salle de bain, on va le réparer. » Elle le regarda un instant avant de hausser les épaules. Elle allait monter les escaliers quand ils entendirent la clé tourner dans la serrure de la porte d'entrée. Ils se stoppèrent instantanément et échangèrent un regard. Elyas devint livide avant de passer en mode repli. « FUYOOOONS ! »

PARTIE II ∆ Mon frère et ses potes, cette bande de blaireaux intergalactiques.. « Naël, fait ce pour quoi t'es né : l'guet. Si ma soeur arrive ... Bah préviens quoi. » L'intéressé hocha la tête tandis qu'Elyas pénétrait dans l'antre de sa soeur. Sa mission ? Lui dérober des "lance-pierres". Je traduis : aller foutre son nez dans son tiroir à sous-vêtements pour lui piquer deux ou trois soutifs histoire de faire les cons. Sauf que Ziggy choisit ce moment précis pour rentrer de son cours de danse. Aussitôt, Naël s'excita comme une puce, et la meilleure idée qu'il trouva fut de rejoindre Elyas. « Elyas ! Elyas ! Elyas ! On a un problème... Ziggy est en train de monter les escaliers... » Kenaël allait tenter de fuir pendant qu'il en était encore temps, sauf que la porte s'ouvrit au moment où il posait la main sur la poignée. Mais la brunette ne le remarqua pas, trop occupée à dévisager son frère, qui se tenait devant sa commode, un sourire innocent aux lèvres et un soutif caché dans le dos. « Tu m'expliques ce que tu fous dans ma chambre, ESPÈCE D'ABRUTI ?! » Elle laissa tomber son sac avant de lui arracher sa propriété des mains du singe qui lui servait de frangin. « P'tain, mais qu'est-ce tu tripotes mes soutifs, ducon ?! » Elle lui agita sous le nez, et il ne lui en fallut pas plus pour prendre une belle teinte rouge écrevisse. Ziggy aurait sans doute trouvé ça mignon, si elle n'était pas passée en mode furie. « Attends, Ziggychou, c'pas ma faute. Et puis j'peux t'expliquer s'tu veux. En fait, avec les gars, on cherchait à faire des lance-pierres, sauf qu'on trouvait pas, et Naël a balancé qu'avec des parachutes, ça pourrait le faire. Du coup, TADAAA, on est là. » Il la regarda un instant avec un petit air innocent avant de lui offrir un grand sourire enfantin qui lui donnait un air de leprechaun débile. Elle allait l'étriper, ce leprechaun à la con. Elle allait lui faire bouffer sa tignasse brune, avant de le pendre par les pieds avec ses intestins. Itchy & Scratchy pourront aller se rhabiller après ça. Mais Kenaël lui fit remarquer sa présence, ce qui empêcha la jeune fille de se jeter sur son frère pour l'étrangler avec les bretelles de son soutien-gorge. « Et puis en plus, c'est pas non plus comme si t'en avais méga besoin quoi. » Ziggy se retourna lentement vers lui, arborant un air aussi blasé que meurtrier. Manquait plus que ça. En même temps, elle aurait dû se douter que ce pauvre clodo de Naël était dans le coup. Chaque fois qu'il y avait une connerie à faire, c'était pour Elyas et Kenaël, alors pourquoi changer une équipe qui gagne ? « Oh toi, le mouton, ta gueule, si tu veux pas que j'te fasse bouffer la choucroute qui te sert de tignasse. » Les deux amis échangèrent un regard, tandis que le silence retombait d'un coup. Sans dire un mot, ils prirent leurs jambes à leur cou avant qu'elle ne mette les menaces à exécution et, quelques secondes plus tard, elles les entendaient exploser de rire. Bande de cons.

PARTIE III ∆ Tomber amoureuse du meilleur ami de ton frère, ou comment foutre le bordel. « Oh non, non, NOOOON ! » « OH YEAH ! Dans ta face ! Je t'avais dit qu'ils allaient marquer ! T'es dég' le mouton, dans ta face gueule de babouin ! » Kenaël arqua un sourcil, admirant Ziggy qui venait de sauter sur le canapé pour faire sa petite danse de la joie. Danse de la joie qui ne ressemblait absolument à rien avouons-le. Les adolescents regardaient le match de foot sur une chaine anglaise, opposant le PSG, équipe des Caldwell, à Manchester, soutenu par Naël. Et les parisiens venaient de marquer un but, creusant un peu plus l'écart.
Kenaël regarda la jeune femme d'un air désespéré. Complètement irrécupérable. « On va gagner, j'te l'avais dit. Les français sont les meilleurs, c'est tout. » « Ouais bah c'est bon, j'ai compris. » Le petit mouton commençait à bouder, comme à chaque fois qu'il perdait, et Ziggy se laissa retomber sur ses genoux avant de passer son bras autour de ses épaules. « Awh, Kékette il boude, c'est trop mignon ! » Elle déposa un bisous sur sa joue, et il lui tira la langue avant de lui sauter dessus. Il la chatouilla impitoyablement, tous deux morts de rire, la brune se débattant plus pour la forme que pour réellement lui échapper. Elyas choisit pour revenir dans le salon, remettant sa casquette en place. En voyant Naël au-dessus de sa petite soeur, son cerveau eut besoin d'un petit moment d'adaptation. « C'est quelle équipe qui ... Euh ... Kenaël, tu fais quoi à ma soeur là ? » Ils relevèrent tous les deux la tête vers Elyas, dans un même mouvement parfaitement synchronisé. Kenaël arborait un air innocent, alors que Ziggy lui lançait un regard faussement coupable. L'ainé Caldwell arqua un sourcil, avant de secouer la tête, levant les yeux au ciel. Il commençait à avoir l'habitude du comportement de ces deux-là, même s'il ne voyait pas toujours d'un très bon oeil ce rapprochement qui s'opérait chaque jour entre ces deux personnes qui comptaient le plus pour lui. « En fait, je veux même pas savoir ... Allez, bougez-vous et faites place à mon royal fessier. » Ils s'exécutèrent  sans rien ajouter, laissant Elyas s'installer à côté de sa petite adorée, qu'il prit dans ses bras.

PARTIE IV ∆ Quarante ans, toujours puceau ? Je suis plutôt du genre "dix-neuf ans, déjà maman". Assise sur le canapé, Ziggy replia ses jambes sous elle et posa la tête sur l'épaule de Kenaël. Aussitôt, il passa un bras autour de ses épaules et déposa un baiser sur le sommet de son front. Ils se connaissaient depuis qu'Elyas avait invité le bouclé chez eux pour la première fois, quand ils étaient encore tout gamin. Entre la demoiselle et le nouveau venu, ça n'avait pas toujours été le grand amour au début, la brunette n'appréciant pas l'idée de devoir partager son frère avec ce garçon qui passait de plus en plus de temps avec lui. Ils passaient donc leur temps à se chamailler et à se lancer de petites piques. Jusqu'à ce qu'Elyas en ait assez et les oblige à passer une journée rien qu'à deux. Ils avaient alors appris à se connaitre et la petite Ziggy avait compris qu'il ne comptait pas lui voler son frère. Depuis, ils avaient passé la plus grande partie de leur temps ensemble, faisant les pires conneries possibles.
Et ce qui devait arriver arriva. Ziggy avait commencé à fondre face aux yeux verts de Kenaël, alors que celui-ci ne pouvait détacher son regard du sourire de la jeune femme. Ils avaient commencé à sortir ensemble, malgré les protestations d'Elyas qui voulait protéger sa petite soeur à tout prix. Finalement, il les avait laissé faire, en promettant toutefois à Kenaël de lui casser la figure si jamais il osait faire du mal à sa cadette. « Et si tu me disais ce qu'il ne va pas ma Ziggy ? » Elle ne répondit pas, préférant jouer avec la couture de son t-shirt tout en s'absorbant dans ce programme débile diffusé à la télé. « Maxyne, je suis sérieux. Dis-moi ce qu'il t'arrive. » Elle n'était pas vraiment sûre de vouloir le lui dire. Elle avait peur de sa réaction, peur qu'il ne l'abandonne. Ils venaient tout juste d'emménager ensemble, pour célébrer leur première année à l'université. Elle l'aimait réellement, et elle n'avait pas envie que ça ne vienne gâcher leurs trois années de relation qui, elle l'espérait, ne s'arrêterait pas là. Elle se mordit la lèvre inférieure. Elle n'avait pas le choix, il finirait forcément par le savoir, et elle préférait que ce soit elle qui le lui annonce. Elle inspira profondément, comme pour se donner du courage, et tenta d'assurer sa voix. « Je ... Kenaël, faut que je te dise un truc. » Il se tourna vers elle, et elle put facilement apercevoir l'inquiétude dans son regard. Elle le comprenait, mais elle détestait en être la cause. Depuis qu'elle avait appris ce que elle s'apprêtait à lui dire, elle s'était quelque peu éloignée de lui, préférant se préparer au fait qu'il puisse décider de l'abandonner. « Avant, je veux juste te rappeler que je t'aime. » « Ziggy, tu me fais peur là. » Elle reporta son attention sur ses doigts et se mordit la lèvre, avant de relever la tête et de croiser son regard. Elle était clairement nerveuse, et la seule façon de s'en débarrasser était de lui dire. « Je ... Je suis enceinte. » Sa voix n'était qu'un murmure, et pendant un instant, elle crut réellement qu'il ne l'avait pas entendue. Mais en voyant cette petite lueur dans son regard, elle sut qu'il l'avait parfaitement comprise. « Ça fait combien de temps que tu le sais ? » « Une semaine et demi. Mais j'en suis à deux mois de grossesse apparemment. » « Quoi ? Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ? » A cet instant, elle comprit qu'elle avait eu tort de penser qu'il aurait pu ne plus vouloir d'elle. Bien au contraire, elle voyait dans ses yeux qu'il semblait heureux de cette nouvelle. « J'avais peur. Peur que tu ne veuilles plus de moi. Peur que tu ne me laisses tomber. » Il posa ses lèvres sur les siennes et mêla ses doigts aux siens. « Je t'aime Ziggy, et je ne compte pas te laisser tomber. » Kenaël se pencha sur mon ventre et un sourire étira mes lèvres. « Et toi non plus je ne vais pas te laisser tomber. J'aurais trop peur d'Elyas pour ça de toute façon. » De nouveau, il vint poser ses lèvres sur les siennes, sa main se baladant sur sa peau. Oui, elle avait eu tort de penser qu'il l'aurait laissée tomber, et elle se sentait mal qu'une telle idée lui ait effleurée l'esprit.
Elle se blottit dans ses bras, allant déposer un baiser dans son cou. Il brisa rapidement le silence, et ils commencèrent à imaginer leur vie future, en tant que famille. Ils savaient que ça allait être difficile, mais ils y arriveraient. Ensemble.

PARTIE V ∆ Note à moi-même : ne plus jamais croire les mecs qui te promettent de ne jamais t'abandonner. « Kenaël, on est rentrées ! » Elle venait de passer la porte de leur appartement, avec la poussette de la petite Roxanne. Cela faisait maintenant quatre mois que leur petit ange avait fait son apparition. Ils avaienteu quelques ratés au début, comme tous parents, et ils avaient également eu assez de mal à concilier vie de famille et vie universitaire. Mais heureusement, les parents de Kenaël avaient accepté la nouvelle et décidé de les aider, tout comme Elyas, bien qu'il ait eu bien plus de mal à l'accepter. Contrairement aux parents de la jeune femme, qui ne lui avaient laissé qu'une petite trentaine de minutes pour vider les quelques affaires qui restaient encore dans sa chambre, avant de définitivement lui fermer leur porte. Étrangement, ça ne l'avait pas étonné. Elle sentais que ça arriverait un jour ou l'autre, pour une raison quelconque. Mais malgré tout, ça l'avait quelque peu ébranlée. Heureusement, Kenaël avait été présent pour elle. ]« Kenaël, t'es où ? » Elle prit Roxanne dans ses bras, la calant contre sa poitrine, et commençait à faire le tour de l'appartement. Elle commençait par la chambre, puis la salle de bain, avant de finir par la cuisine. Il n'était nulle part. Une tâche colorée sur la table attira son attention. Un post-it. Couvert d'une écriture qu'elle connaissait bien.
Mon ange, je suis désolé, mais je n'y arriverais pas.
Sache que je t'aime, ma Ziggy, mon amour, la femme de ma vie.
Kenaël.
Elle relut le petit mot, une fois, puis deux, peut-être une dizaine. Elle ne voulait pas y croire. Il l'avait abandonnée. Il lesavait abandonnées. Il était partie en ne laissant qu'un mot écrit à la va-vite, sur un post-it. Si Roxanne n'avait pas été dans ses bras, Ziggy se serait sans doute effondrée. Au lieu de quoi, elle serra un peu plus fort sa fille contre son sein, s'y accrochant comme à une bouée de sauvetage.  

Et toi alors, tu es qui ?

→ Prénom : Chloé ; → Pseudo : gipsy.heart ; → Âge : 16 ans ; → Pays/Régions : le nord de la France. en fait, je suis quasiment en Angleterre, si vous voulez tout savoir ; → Comment tu as atterri là ? : par bazzart, sans doute ; → fréquence de connexion : je suis une geek ; → Un  commentaire ? : ;